La Seine-Saint-Denis


 
 
Créé en 1964, le département de la Seine-Saint-Denis comprend le nord-est de l'ancien département de la Seine et quelques communes du nord de l'ancienne Seine-et-Oise. Par sa population, il se situe au troisième rang de l'Île-de-France et au septième rang national. Sa densité (5 855 km2) est une des plus fortes de toute la région, après celle de Paris et des Hauts-de-Seine. C'est un département très urbanisé : près de 60 % des communes comptent plus de 30 000 habitants. Les trois premières d'entre elles, Montreuil, Saint-Denis et Aulnay-sous-Bois, figurent également parmi les dix plus peuplées d'Île-de-France.




Tandis que la moitié nord du département est pratiquement dépourvue de relief avec une altitude qui s'abaisse régulièrement, en 18 km, de 70 m à l'est à 30 m à l'ouest, le sud est accidenté avec les trois plateaux de meulière de Brie : celui de Romainville, celui d'Avron et celui de Montfermeil, dont le point culminant est à 130 m, au fort de Romainville, et qui sont séparés par les deux petites dépressions de Rosny-sous-Bois et de Gagny.
 
À partir d'anciens noyaux villageois de la plaine de France, une vaste nébuleuse urbaine s'est développée avec de multiples grands ensembles d'habitation en immeubles barres et tours et en petits pavillons. Il s'agit essentiellement d'une banlieue dortoir peuplée surtout d'habitants aux revenus modestes. Son territoire a été longtemps une riche région céréalière sur une plaine limoneuse. Aujourd'hui, l'agriculture, réfugiée au nord-est, n'a cessé de reculer et n'emploie plus que quelques centaines de personnes, surtout pour des cultures maraîchères et des pépinières. Dans le nord du département, l'autoroute du Nord, l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (implanté en partie seulement sur le département), la gare routière Garonor et les zones d'activité de Paris-Nord constituent des emprises considérables sur les terres encore agricoles, mais ont bloqué définitivement la poussée urbaine en direction du nord-nord-est. En revanche, la densité des voies de communication (réseaux nord et est de la S.N.C.F., fleuve et canaux, autoroutes A1 et A3, aéroport) a favorisé l'extension des entrepôts et des entreprises de logistique, transport et commerce de gros. L'aéroport du Bourget accueille, les années impaires, les salons internationaux de l'aéronautique et de l'espace. Deux pôles d'activité situés en dehors du département, mais en bordure de celui-ci, Roissy-Plaine de France, au N.-E., et Marne-la-Vallée, au S.-E., offrent de nombreux emplois. Le taux de chômage reste cependant nettement supérieur à celui de la moyenne nationale. Les activités tertiaires occupent plus des deux tiers des actifs, alors que les emplois industriels régressent depuis les années 1970.
 
 
Domaine prioritaire d'industries lourdes depuis le dernier quart du xixe s. (métallurgie et chimie, le long de la rive droite de la Seine et du canal de l'Ourcq), le département s'est tourné vers les industries de biens d'équipement. Les établissements de productions spécialisées à forte valeur ajoutée sont aujourd'hui dominants avec un personnel souvent assez qualifié. Dans le cadre de la déconcentration de Paris et de la proche banlieue, l'industrie automobile s'est installée à Aulnay-sous-Bois. La fabrication de matériel électrique, électronique et de machines-outils, ainsi que la production d'équipement industriel en moyennes et petites usines constituent l'essentiel de la trame industrielle. Le travail des métaux, l'industrie du papier-carton et les industries agro-alimentaires ont perdu une part notable de leurs effectifs. L'emploi industriel ne représente plus que 10 % des actifs. Cependant, les quartiers à dominante ouvrière demeurent nombreux à Bagnolet, Romainville, Pantin, Bondy, Bobigny, Aubervilliers, La Courneuve, Saint-Denis et Saint-Ouen, mais les emplois industriels ont essaimé vers la vallée de la Seine dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines en direction de Mantes. Le département a comblé rapidement depuis 1965-1970 son retard dans l'équipement commercial et dans le réseau de transport, mais les mouvements pendulaires de la population active sont très vastes à partir de toutes les communes dortoirs, et les liaisons est-ouest sans passer par Paris sont encore malcommodes ; cela explique l'ouverture d'une liaison périphérique par tramways, entre Saint-Denis et Bobigny. L'effort d'équipement a porté sur la création de cités administratives, de grandes surfaces commerciales et de deux universités (Saint-Denis et Épinay-Villetaneuse) ; cette présence symbolise la mutation progressive du département avec des usines converties en laboratoires, en bureaux et en entrepôts.


 
L'implantation du Stade de France à Saint-Denis, en 1998, a accéléré la mutation vers le tertiaire. A Saint-Denis et Aubervilliers, le quartier de la Plaine-Saint-Denis, territoire de 700 ha, est devenu un vaste ensemble de bureaux, avec de nombreux sièges sociaux d'entreprises et des activités liées à l'audiovisuel (production de films et d'émissions de télévision). Dans la seconde couronne de banlieue, la fonction résidentielle pavillonnaire (d'Épinay-sur-Seine aux Pavillons-sous-Bois) et en immeuble (comme à Aulnay-sous-Bois et à Clichy-sous-Bois) est très largement prépondérante, en liaison étroite avec les gares de la banlieue S.N.C.F. et du R.E.R. À l'O., près de Paris, de part et d'autre du canal de l'Ourcq, s'imbriquent étroitement usines (métallurgie surtout) et habitations ouvrières (Saint-Denis, Aubervilliers, Pantin). Au S.-E., particulièrement le long de la Marne, la fonction résidentielle prend le pas sur l'activité industrielle, pourtant présente. Dans le nord-est, la grande culture céréalière et betteravière recule devant l'expansion urbaine.
 
 
Les parcs départementaux de la Seine-Saint-Denis sont bien plus que de simples espaces de détente et de loisirs. Ce sont aussi des biens précieux, qui recèlent un patrimoine floristique et faunistique considérable : plus de 150 espèces d’oiseaux différentes, des centaines de variétés de plantes sauvages et de nombreux oiseaux.
 


Depuis plus de quinze ans, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis met en œuvre une « gestion harmonique » soucieuse d’un équilibre entre la présence annuelle de 6 millions de visiteurs et celle d’écosystèmes parfois très fragiles.

Grâce à une politique volontariste, se traduisant notamment par des aménagements adaptés et par des actions importantes d’éducation à l’environnement, nous constatons un enrichissement très sensible de notre patrimoine alors que la biodiversité régresse à l’échelle mondiale.

Rien de plus naturel alors pour la Seine-Saint-Denis que d’être le seul site européen en milieu urbain à avoir été admis, depuis 2006, au sein du réseau européen de sites écologiques Natura 2000.

Pour sensibiliser tous les visiteurs à cette richesse mais aussi à sa fragilité, le Département vous propose donc une palette d’animations permettant de découvrir et d’apprendre à préserver la biodiversité des parcs en s’inscrivant dans une démarche concrète de développement durable.
 
 
 
 
Les itinéraires de randonnées du PDIPR
 
 
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